Le Merveilleux, mon gâteau préféré, plus souvent préparé dans le Nord, est pourtant un classique de mon enfance sur la Côte d’Azur.
Même si la recette paraît simple, une meringue agrémentée d’une crème au chocolat, mi mousse mi ganache, et parsemée de copeaux de chocolat, il faut du savoir-faire pour obtenir un goût délicieux et incomparable.
Quand j’ai goûté pour la première fois, par hasard, les merveilleux de Benjamin Marquis, ce fut un pur moment de plaisir.
Le Pâtissier :
Benjamin Marquis, originaire de Picardie, a grandi dans un petit village où il avait l’habitude de déguster chaque jour une pâtisserie à la boulangerie du coin. C’est de là qu’est née son envie de créer des gâteaux.
Ayant été formé par un Chef de chez Fauchon, ses pâtisseries restent traditionnelles bien que revisitées.
Le plus qui fait la différence : il est un véritable artisan, c’est à dire qu’il fait tout, la crème pâtissière, les différentes pâtes, les nappages et les glaçages. Benjamin utilise des produits de base pour créer ses gâteaux. Il travaille aussi avec des produits de saison, en essayant de retrouver les goûts de son enfance.
Le Merveilleux au chocolat :
Une mousse légère mais avec un goût de chocolat très maison, une meringue fondante et des copeaux de chocolat qui pétillent en bouche. Un vrai délice.
Le Merveilleux chocolat blanc et spéculos :
Jolie et surtout bonne variante du Merveilleux classique : une mousse au chocolat blanc et spéculos, une meringue fondante là aussi, et des copeaux de chocolat blanc : vraiment étonnant et délicieux !
Benjamin propose aussi une grande variété de gâteaux avec des classiques comme l’éclair au chocolat par exemple, ainsi que de très bonnes tartes.
Pour les déguster, sur place ou à emporter, deux adresses :
- Le Saint Antoine, 6 Place Bernard Cornut Gentille, Cannes. Tel : +33 493 99 34 51.
- Boulangerie de la Californie, 96 Avenue Maréchal Juin, Cannes. Tel : 09 67 33 34 12.
« Dans les souvenirs d’enfance de chaque bon cuisinier se trouve une grande cuisine, une cuisinière en marche, un gâteau qui cuit et une maman » Barbara Costikyan
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